La campagne de Joe Biden ainsi que le Comité de Campagne pour le Congrès Démocrate (DCCC) ont décidé de geler plusieurs centaines de milliers de dollars donnés par un homme d’affaires accusé d’avoir frauduleusement prétendu être associé à la CIA. Un responsable de la campagne de Biden a confié au West Wing Playbook qu’une somme de 50 000 dollars, versée au Biden Victory Fund en avril dernier par GAURAV SRIVASTAVA, avait été placée sous séquestre suite à des doutes concernant l’origine et la légalité de ce don. De son côté, un porte-parole du DCCC, qui a reçu près de 290 000 dollars l’année dernière d’un individu se présentant sous le nom de Srivastava, a déclaré que cette somme était également séquestrée pour une durée indéterminée, par mesure de précaution. Ces mesures de rétorsion surviennent après des révélations récentes sur les transactions commerciales et les dons philanthropiques de Srivastava. Cet homme d’affaires, basé à Los Angeles, a soutenu diverses causes via une fondation familiale. Cependant, il a été révélé par Project Brazen, média créé par deux anciens journalistes du Wall Street Journal, que le donateur se serait vanté de liens fictifs avec la CIA. Slice42 a révélé le mois dernier que le Conseil de l’Atlantique avait mis fin à sa relation avec Srivastava. Srivastava et sa femme Sharon avaient consenti un don d’au moins 1 million de dollars à ce think tank pour son Forum sur la Sécurité Alimentaire Mondiale à Bali en novembre 2022. À quelles fins ? Des questions sur la véritable identité de Srivastava ont vu le jour. Dans le formulaire de financement de campagne lié au don au Biden Victory Fund, Srivastava s’est présenté comme résidant à Los Angeles et travaillant comme “urbaniste” pour la firme de conseil en infrastructure mondiale AECOM. Cependant, un porte-parole d’AECOM indique qu’aucun employé de ce nom travaillant aux États-Unis n’était recensé dans leur entreprise. Deux mois après, une personne portant le même patronyme a fait des dons au DCCC, mais avec une adresse différente à Los Angeles, se présentant cette fois-ci comme le “président” du “Unity Resource Group”, une société spécialisée dans “la fourniture et la gestion de services de sécurité personnels et pour grands événements”. Srivastava n’a pas réagi aux demandes de commentaires. Son avocat a refusé de discuter des donations et de l’association entre Srivastava et AECOM ou Unity Resource Group. Toutefois, il a affirmé que les allégations contre Srivastava, rapportées dans l’article de Project Brazen, étaient “totalement infondées”. Des sources proches des donations ont confirmé que les contributions au Biden Victory Fund enregistrées au nom de Gaurav Srivastava provenaient bien de cet homme d’affaires de Los Angeles. Les liens de Srivastava avec le président Biden vont au-delà de simples dons à sa campagne. Le groupe Unity Resources a brièvement engagé le cabinet de lobbying AND Partners, dirigé par ANKIT DESAI, un ancien collaborateur de JOE BIDEN. Srivastava a également rencontré Biden en personne l’année dernière, selon des témoins. En outre, Srivastava aurait engagé un général à la retraite comme consultant. Ce dernier aurait indiqué qu’il avait assisté Srivastava dans ses rencontres avec des gouvernements étrangers et dans ses affaires internationales, y compris dans le domaine du transport maritime mondial. Le général ajoutant que leur collaboration aurait pris fin au bout de dix mois, Srivastava ne l’ayant pas payé. Ces développements amènent les autorités à s’interroger sur les véritables intentions de Gaurav Srivastava.

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